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les perles du rp

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MessageSujet: les perles du rp les perles du rp EmptyLun 1 Juin 2020 - 11:17

Timothy Decastel

C'était ce que Tim désirait le plus ardemment, lui amener l'univers entier sur un plateau d'argent. Il n'avait aucune idée quant au résultat parce qu'il n'y aurait que Freya pour tout ressentir, pour lui faire comprendre que son coeur était lié au sien, que sa vie entière était calquée sur la sienne à cet instant précis. Oui, ils vivaient un moment hors du temps, Timothy n'avait plus aucun autre décor que celui de sa belle suédoise étendue devant lui, sa respiration haletante étant une bonne indication des sensations qu'il arrivait à lui faire ressentir. Il y mettait du sien en tout cas, un travail de longue haleine, comme un Rembrandt qui passait des jours et des nuits entières sur la même toile. Decastel y passerait le temps qu'il faudrait sur la plus belle oeuvre de son existence. Sa galaxie suédoise. Il colorait de ses doigts, de sa bouche et constatait que Doherty était encore là, avec lui, à se laisser submerger par les mille textures qui la recouvraient peu à peu. Tim adorait cela, la voir ainsi, lui assurer qu'il faisait respirer son coeur et il souriait. Oui, il souriait contre sa zone humide, avant de reprendre le supplice d'un modèle qui devait rester soumis à ses pérégrinations. Il la soutenait néanmoins, il restait là, à garder un contact avec elle parce qu'il voulait tout partager avec elle, sentir sa peau qui brûlait sous ses doigts, voir ses muscles se contracter de plus en plus vite et de plus en plus fort, comme possédés par une force extérieure. La force extérieure, c'était lui à ce moment là. C'était le jeu de sa bouche affamée et de ses doigts conquérants, forçant des rythmes irréguliers à la jolie Freya pour qu'elle ne sache pas à quel moment elle pouvait réellement reprendre son souffle. Il passait de peintre à musicien soudainement, créant une mélodie de plus en plus intense, dont la voix de Doherty était le principal acte. Elle s'exprimait, la suédoise, et la main de Tim sur sa poitrine voyait ce corps se cambrer parce qu'il avait appuyé exactement sur la bonne touche. Elle l'avait supplié cela dit et Timothy était celui qui lui donnait ce qu'elle voulait. Toujours. Alors, ses lèvres attrapèrent son mont du plaisir pour le suçoter avec vigueur, ses doigts recréant une mélodie de Beethoven à l'intérieur d'elle. Elle était proche du bouquet final et Decastel voulait pouvoir l'observer, être là pour elle, à chaque instant alors, sa bouche se détacha à contre coeur de ce bonbon si délicieux, bien vite remplacé par un de ses doigts si demandeurs de la faire vibrer sans discontinuer. Ses lippes, elles, remontèrent délicatement sur ce corps chaud, sa langue glissant sur la peau de son ventre si contractée puis, sur sa poitrine où sa main libre n'était pas présente. Il s'y attarda, sur cette pointe tendue, ses doigts allant de plus en plus vite en elle et contre elle. "Laisse..." Il suçota cette pointe avec intérêt, son autre main titillant ce sein esseulé mais jamais abandonné. Pas avec Tim. Freya n'était jamais seul avec lui, il était toujours à ses côtés pour sublimer ce chant magnifique qu'elle était en mesure de lui offrir dans ce genre d'instants. "...Toi..." Il avait relâché ses seins, ses lèvres montant encore, sa main libre se posant sur ce coeur battant de manière erratique, un baiser y fut déposé, signe qu'il l'écoutait, qu'il l'entendait et qu'il désirait plus que jamais le faire exploser d'une manière si unique et particulière. "...Voir..." Ses doigts pianotaient si vite sur et entre son intimité désormais que Freya ne vivait plus aucune seconde de répit. Il n'y avait plus rien d'autre que ce désir fou de la voir sombrer et partir. Pour lui. "...Les..." Ses lèvres arrivaient dans son cou et il y laissa sa marque, précieuse et singulière parce qu'il sentait les frissons qui parcouraient sa peau au moment de la toucher de la sorte, certainement parce qu'il était le chef d'orchestre d'un moment des plus intenses pour sa petite amie. Sa mâchoire l'appelait et il y accourait, sa respiration se collant à elle, son propre corps l'empêchant de s'envoler trop haut parce qu'il était hors de question qu'elle tombe. Jamais. "...Etoiles..." Et cette fois, son visage était à quelques centimètres du sien, ses yeux bleutés si puissants de beauté en se promenant sur le visage agonisant de plaisir de sa Freya, sans la relâcher, sans s'arrêter. Faisant voler tout ce qu'il y avait de plus magique sur cette planète pour que son corps tout entier s'y détache. Ses doigts étaient fous en elle, son pouce martyrisant ce mont gonflé et ses lèvres, elles, s'approchaient de celles entrouvertes de sa suédoise, si belle, si joyeuse. "...Ma galaxie." Et il chercha à l'embrasser, sa langue cherchant la sienne, même s'il n'y avait plus qu'un rythme de musicien effréné sur l'instrument qu'était le corps de la jeune femme parce qu'il ne s'arrêtait pas pour autant pendant ce temps là. Les étoiles étaient à la portée de sa petite amie et Tim voulait lui offrir toute la panoplie. Sans exception.
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MessageSujet: Re: les perles du rp les perles du rp EmptyLun 1 Juin 2020 - 11:20

Freya (fierté)

L’alcool casse les frontières, brise les barrières et dévoile ses secrets les plus profonds. Tout le monde sait ça. On devient plus sauvage, plus entreprenant, plus confiant quand on a bu. L’alcool a tendance à vous rendre invincible ou plus émotif ou même vous faire croire que vous êtes régné en maître sur une planète d’un autre système solaire que vous seul connaissez. Ce soir, Freya a les émotions à fleur de peau. Est-ce que c’est dû à l’environnement ? Les vignobles est un lieu inédit pour elle et la nuit tombée, il s’y dégage presque quelque chose d’irréel, de féerique. La brise les caresse allègrement, les enveloppant soigneusement mais ne réussissant pas à les refroidir – parce que ça ce stade là, les deux amants frôlent plus les flammes des enfers que la douceur des cieux. Est-ce que c’est dû à ce paysage de constellations qui lui sourit malgré lui, parce qu’elle a bu et qu’elle croit voir des choses absolument absurdes ? Les petites météores sont leurs complices et elles promettent de garder le secret dans leur lumière incandescente et inépuisable. Est-ce que c’est dû à elle-même, qui se libère d’un poids qu’elle ignorait aussi gros ? Elle a tellement cumulé, subi, fait subir, hurlé, déchaîné, crié, retenu ces derniers mois. Ses amis, sa famille, ses amants, ils devraient être là pour elle et pourtant, chacun leur tour, ils l’ont fait tombé comme un parcours de dominos. Vas-y en premier et on te suit. Et pourtant, elle ne peut pas s’en empêcher, elle les aime, elle les adore autant qu’elle peut se détester et les haïr de l’entraîner vers le fond malgré eux.

Est-ce que c’est dû à Tim ? Tim et ses paroles, Tim et ses gestes, Tim et cette fichue capacité à la mettre à nue. Pas seulement qu’une histoire de vêtements qui s’écroule, mais le voile protecteur de ses yeux qui s’abîme et qui s’ouvre pour lui. Freya ignore ce qu’il a fait pour arriver à la rendre comme ça. Il n’a rien fait, justement, il l’a juste écouté et surtout, il l’a entendu. Il a été là, pile au bon moment, au bon endroit. Cette soirée, elle aurait pu la finir avec n’importe qui d’autre mais il a fallu que ce soit avec lui. Il est parti deux mois et il l’a contacté elle, pas quelqu’un d’autre. Non, juste elle. Tim et son regard. D’un bleu clair qui même à moitié dans le noir, brille d’un éclat nouveau. A chaque fois, l’oeil de Freya note le changement, sûrement dû au fait qu’elle accorde (trop) d’importance à ces petits détails des gens qui lui sont chers. Parce que Tim fait déjà parti de cette catégorie ? A ne pas en douter. Il réussit, encore une fois par on-ne-sait-quel-miracle, à se faufiler un chemin vers son estime, vers son amitié et maintenant vers son coeur. Ce n’est pas vraiment de l’amour mais ça reste tellement plus qu’une simple embrassade nocturne. Une tendresse certaine, une affection particulière, une connexion qui semble se renforcer un peu plus.
Personne n’aurait pu le prévoir, quand on juge leurs caractères, leur vision du monde et leurs comportements. Eux les premiers. Et pourtant, Freya le ressent, plus limpide que de l’eau de roche, alors qu’il se mouve au-dessus d’elle. Ce lien qui se crée, qui les relie dans un avenir incertain. Mais cet avenir, elle n’y pense pas. Elle ne pense qu’à ce qu’elle ressent, qu’à la vigueur de Tim de vouloir honorer ses mots, qu’il ne lâcherait pas et qu’il la chérira à sa juste valeur.

Et mon dieu qu’il tient promesse. Une pression qui s’accumule, les sens sont à la fois déchaînés et complètement éteints, la chute est proche. Mais c’est le genre de grand saut qu’elle accueille avec plaisir, qu’elle est impatiente de franchir et de se laisser aller. Elle sait que cette fois ci, elle ne se ferra pas mal. Il l’embrasse, il la savoure, il la comble et elle n’aurait jamais pu se douter de tout ça en lui. Comme si elle aurait pu douter de Tim.
Une main appuie exactement là où il faut et Freya se noie totalement. Le prénom de son amant entre ses lèvres, elle s’accroche fermement à lui, ses jambes enroulées autour de sa taille. « Jump with me, Tim. » Si tu tombes, je tombes avec toi, c’est comme ça qu’on dit, non ? Prends moi la main et accompagne moi. Elle essaie de se contenir mais à cette étape là, c’est fini. Game over. Il n’y a plus que le ressenti, que ce frisson qui la parcourt de haut en bas. Elle attrape une de ses lèvres pour la mordiller avant que son visage se torde d’un plaisir non dissimulé.

Le prénom du jeune homme déferle en même temps que les vagues de son ventre qui se propagent partout dans ses membres. Elle essaie de garder le contact visuel avec Tim mais c’est trop fort, trop puissant pour que sa tête ne parte pas en arrière en même temps qu’elle se cambre. Elle gémit, elle soupire, elle extirpe son prénom comme une prière parce que même si ses yeux sont à demi clos, c’est son visage qu’elle voit parce que comment elle pourrait en voir d’autres à ce moment précis ?
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MessageSujet: Re: les perles du rp les perles du rp EmptyLun 1 Juin 2020 - 11:21

Freya (yoooo)

« Freya… » Non, ne ralentis pas, ne me laisse pas réfléchir, donne toi à moi, s’il te plait Stephen, ne prononce pas mon prénom avec cette pitié, cette charge émotionnelle à peine dissimulée. C’est trop et en même temps pas assez. Elle ne veut pas qu’il s’arrête, elle ne veut pas qu’il la prenne en tenaille, qu’il l’observe comme il a pu le faire dans le passé. Elle ne pourrait pas le surmonter, elle ne pourrait pas s’accorder une once de répit s’il fait ça. Il la fixe et elle a l’impression d’être un putain de livre. Alors elle ferme les yeux, elle tourne la tête, elle ne lui laisse pas lire ce qu’il veut. Elle se ferme, elle se replie parce qu’elle ne veut pas. Il lui caresse l’ombre de sa larme et elle a envie de se gifler, de se maudire d’être toujours tout le temps comme ça. Aussi fragile, aussi faible, aussi sentimentaliste. Sensible, fleur de peau, pleurnicheuse. Elle a le coeur trop vide, trop grand, rempli d’espoirs cachés mais qui se brisent un par un. Parce qu’elle ignore ce qu’est être heureuse, véritablement, et pouvoir se laisser choyer par des rêves plein la tête. Elle se les interdit, ces rêves, parce qu’ils ne sont que de frêles espérances, que des images d’une vie qu’elle n’aurait jamais de toute façon. Freya veut juste qu’il comprenne qu’elle regrette, au plus profond de son âme, aussi loin que son organe palpitant le peut, elle s’en veut, terriblement, douloureusement, affreusement. Si c’est lui qui a brisé ce verre, c’est elle qui a claqué la porte, cette fichue porte qui a clôturé la fin de tout. Bruyamment, dans un grand fracas, sans crier garde. Résonnant, aussi mais surtout, foutant un coup de poignard cuisant dans leur coeur uni et pourtant déchiré. Elle aurait pu l’aimer, encore plus fort, encore plus intensément mais elle ne s’en est pas donnée le temps ni l’occasion. Elle s’est évaporée, elle s’est échappée, elle a fui. Peur, frousse, foutaises.
Ce n’était que du vent, ce n’était qu’une façade. Elle s’en veut d’avoir été aussi conne, de ne pas avoir pu prendre la main qu’il lui a tendu, plus d’une fois. Stephen est patient, il est calme, il est dévoué, il est passionné. Il a été doux avec elle, il l’a écouté quand elle en avait besoin, il a respecté sa solitude, ses silences et ses tourments. Il a tenté de faire disparaître les blessures fraîches par sa musique, par sa présence, par ses doigts sur elle. Son regard l’a bercé tellement de fois et pas un matin elle ne se réveillait sans son bras passé avec précaution autour de sa taille. Elle n’avait rien fait pour le mériter, elle n’avait rien dit pour le charmer. Il était là, il avait ses mains sur les siennes, des épaules qui se frôlent et une envie irrépressible de trouver cette innocence, cette affection qu’elle avait perdu. Il l’a bercé quand elle était au plus mal et il l’a emmené plus loin qu’elle aurait osé l’imaginer. Il a été un tout et en même temps plus rien après et elle s’en voulait. A s’en taper la tête contre le mur et se rouler en boule par terre.

Alors non, son prénom, ce regard, cette sensation qui lui procure là, à cette seconde symbolique et précise, elle veut l’ignorer. Elle souffre déjà assez et elle n’ignore pas que lui aussi. Par sa faute, parce qu’elle n’est qu’un cauchemar ambulant pour toute personne qui la côtoie, qui la croise, qui la frôle, qui la touche.

« Tout est pardonné, d’accord ? » Chocolat sur océan, elle a envie de lui hurler que non, il n’a pas le droit. Il n’a pas le droit de lui pardonner aussi facilement alors qu’elle, elle lui en fait baver pendant des années, l’ignorant superbement, le laissant filer sans préavis. Dire qu’elle n’a jamais pensé à lui, même brièvement, ces dernières années, serait mentir. Evidemment qu’elle s’est demandée comment il allait. Où il était. Ce qu’il faisait. Et surtout, s’il avait trouvé quelqu’un d’autre. Une autre personne pour l’effacer de sa mémoire, de sa peau, de tout ce qu’elle a pu provoquer de négatif en lui. C’est le mieux qu’elle pouvait lui souhaiter.
Mais elle reste aussi égoïste et voir que non, il n’y a personne d’autre, que c’est elle qu’il regarde comme ça, que c’est elle qu’il est en train de chérir comme il l’a fait huit ans auparavant, son égo apprécie et savoure. Mais il la pardonne, comme ça, sans rien attendre en retour en retour. Un pardon sur un plateau d’argent, sans contrat avec des petites lignes que personne ne lit à signer. Non, juste un pardon donné comme ça, à la volée, parce que l’instant est trop fort, trop intense pour pouvoir dire autre chose. On se pardonne, on reconnecte les liens, on essaie d’effacer le passé. C’est trop, c’est trop, c’est trop… « Je suis là. »

Stop.
Arrête.
(Non.
Continue.)

A son tour de scruter ses yeux, s’y perdre et savourer les vagues qui s’y trouvent. Une falaise, un saut et la voilà qui se jette à l’eau. Littéralement. Il n’a pas à se poser de questions, à savoir s’il peut ou pas, à savoir s’il a le droit ou non. Ce soir, cette nuit, tu as le droit de vie et de mort, de décider si tu veux me détruire ou me posséder, le droit de me garder ou de me jeter. Donne moi ta vengeance, Stephen, s’il te plait, arrête d’être doux, arrête de me traiter comme de la porcelaine. Je t’ai brisé, je nous ai enterré à coups de pioche, je ne mérite pas ta sympathie, ta douceur, ton putain de pardon, tes attentes à demi mots. Quand il entraîne sa main dans la sienne, elle s’y raccroche, ses phalanges rougissant furieusement autour de celles du pianiste. La fameuse tension se forme au creux de son estomac, ce voile délicieux qui l’engouffre et qui lui fait passer son bras libre sur son dos parce qu’il est hors de question qu’elle le lâche. Sa main glisse jusqu’à la racine de ses cheveux et elle presse sa tête pour qu’il l’embrasse, qu’il avale ces gémissements qui n’en finissent plus de passer à travers ses lèvres. Rien n’a changé, Stephen, je reste un autre instrument entre tes doigts à apprendre et la mélodie, je ne l’ai pas oublié, tu ne l’as pas jeté, tu sais jouer de moi. Ses jambes encadrent naturellement ses reins, sa taille, ses hanches et elle sait qu’elle est perdue. Game over. Echec et mat.

Il envahit tous ses sens, chaque pore de sa peau, chaque fibre de son existence. Tout disparaît et il ne reste plus que lui, gravé à jamais quelque part dans ses entrailles. Stephen, Stephen, Stephen, « Stephen ! » Et elle ferme les yeux malgré elle, se laissant totalement envahir par le ras de marée qu’il vient de provoquer en elle.

« Stephen. » Un chuchotement qu’elle n’entend pas parce que son coeur est fébrile et lui bouche les oreilles.

Prends moi une dernière fois dans tes bras, Stephen, même si je ne le mérite pas.

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MessageSujet: Re: les perles du rp les perles du rp EmptyLun 1 Juin 2020 - 11:28

Freya (again waw!)

« T'es si belle. Ne pleure plus. »
Comment tu veux qu’elle arrête de pleurer si tu lui dis ça, Tim ? Comment espère-tu qu’elle ne s’effondre pas quand tu la regardes comme ça, quand tu soignes chacun de tes gestes comme si elle est le joyau le plus précieux du monde ? Freya amène ce corps vers tellement d’excès, vers autant de montagnes aux avalanches qui détruisent tout sur leurs passages que des tempêtes de douleurs qui pourtant lui rappellent qu’elle est vivante, qu’elle respire toujours, qu’elle n’est pas (encore) finie.
Et mon dieu qu’elle se sent existé et en vie à ce moment-là. Freya prend une bouffée de cet air environnement, inspirant en même temps de l’odeur de Tim et du délicieux mélange des saveurs de leurs corps ainsi que de l’alcool qui transpirent de chaque parcelle. Elle veut remettre sa tête à l’endroit, faire du vide dans son cerveau, essayer d’apaiser son cœur qui s’enflamme beaucoup trop à son goût. Freya a beau se donner des airs de grande sauvageonne, elle n’en reste finalement pas moins d’une sensibilité sans limite pour le peu qu’on lui accorde de l’importance.

Et encore une fois, Tim lui en accorde de trop.
Doherty le fixe sans ciller alors qu’il l’observe en retour, balayant son visage de ces fichus cheveux qui n’en font toujours qu’à leur tête. Tim reste un moment comme ça et c’est comme si le monde est en suspens pendant quelques minutes. Ou alors que ça n’a duré que quelques secondes. Aucune montre en main, aucune urgence, ils ont encore toute la nuit devant eux. Pour profiter de l’un et l’autre, de s’abandonner jusqu’à ce que le soleil se lève doucement et que la réalité revienne les fouetter en pleine figure.
Pour l’instant, le temps n’existe plus.

Quand il finit par la compéter totalement, Freya a les yeux qui roulent à moitié derrière leurs orbites tout en ne pouvant retenir un gémissement que Tim finit par noyer sous un baiser débordant de promesse, de désir et d’envie. A l’intérieur, les flammes ont tout emporté avec elles. Les ouragans se sont tues, et la jeune femme se laisse (pour une fois) consommer totalement. Elle répond avec délice aux lèvres de Tim, ponctuant cette savoureuse caresse de soupirs saccadés.
D’un mouvement de ses jambes, Freya l’incite à bouger – fais quelque chose, s’il te plaît, oh mon dieu, par pitié, ne nous punissez pas, veillez sur nous, protégez nos âmes de ce gouffre qui s’étend un peu plus devant eux. Ce mouvement la fait frissonner et elle laisse sa main gauche, toujours téméraire et n’agissant que par d’elle-même, entreprend un sillage de son épaule jusqu’à ses reins en passant par son dos pour le cambrer un peu plus contre elle, comme s’il n’est pas assez proche, comme s’il n’envahit pas déjà assez ses sens comme ça. Il est en elle et pourtant, non, ce n’est pas assez, pas suffisant.
Est-ce qu’elle est en train de se trouver une nouvelle addiction ? Impossible. Ce n’est que ce soir.

Chut, ne penses pas à plus tard. L’aiguille s’est arrêtée et il n’y a plus que la danse de leurs bassins qui compte. Freya l’embrasse à chaque pression, désespérée et avide. Complète moi, recolle moi, remets moi en place, s’il te plait, Tim.
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