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FICHE

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TABBY ★ je n'trouves pas ma place dans vos fantasmes.
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MessageSujet: FICHE FICHE EmptyMer 1 Avr 2015 - 9:15


now darkness has come to the roses. the fire is reaching the end. the colors that i have created. are suddenly flying away. denying the devil of silence. ✲ EMBRACING THE WORLD ON THE EDGE (gif credit teen-wolf)


Elle le griffait ; il la giflait.
Elle lui crachait dessus ; il lui donnait un coup d’endoloris.

Loras Black était le pire cauchemar que Letha n’aurait jamais songé à rencontrer.
(Et pourtant, elle en avait croisé, des terreurs, à Poudlard.)
Et depuis son arrivée dans le bordel, il semblait avoir jeté son dévolu – son emprise – sur elle.

La première fois qu’elle retrouva Loras après avoir satisfait un client, Letha fut surprise et terrifiée ; il avait l’air littéralement possédé. A peine eut-elle franchit le seuil de la porte qu’elle fut violemment poussée contre le mur, une main la tenant en haleine à son cou. « T’as aimé ça, pas vrai? » Sa voix était sifflante et elle se sentait monter sur la pointe des pieds. « T’es qu’une sale trainée, de toute façon, tu ne peux que aimer ça. » Son haleine puait l’alcool et ses cheveux avaient l’air d’avoir été ébouriffé plusieurs fois. Par sa propre main ou la main d’une femme? Letha s’en fichait pas mal de toute façon. Loras Black était un être malfaisant, abject et dénué de sens moral - comme toute sa famille, me direz vous. Et au moment présent, il avait sa main qui se renforçait autour de son cou (il faisait preuve d’une adresse et d’une force incroyable pour quelqu’un qui avait l’air aussi instable à ce moment là). « Tu es faite pour être prise, possédée, jouée avec. » Son emprise faisait en sorte qu’il la regardait droit dans les yeux ; Letha sentait de l’eau se former sur le rebord des siens. Mais elle ne devait pas flancher, pas maintenant, pas devant lui. Elle serra alors des dents et tenta de ravaler ses larmes. « Comment il t’a prit? Par devant, par derrière? Les deux peut être? Est-ce que t’as pensé à moi quand il était en toi? » Sa main libre se mit à parcourir le corps de Letha, frôlant sa peau à travers le fin tissu qu’on lui avait donné en guise de vêtement. La rousse se mit à frémir - mais certainement pas de plaisir. Le plaisir ne faisait plus partit de son monde à présent. Les autres le trouvaient en elle mais elle, elle n’en éprouvait plus. On le lui avait enlevé. Ne serait-ce que le plaisir de vivre, on le lui a ôté quand la Purge est arrivée. Mais à l’époque, elle avait encore une raison de se battre. Et maintenant, qu’avait-elle? A peine un brin de liberté. On se servait d’elle pour trouver du plaisir puis on la jetait. On s’en fichait de connaitre ses états d’âme, ses envies ou ses rêves. Et avec le temps, Letha les avait enfoui quelque part dans sa tête, en espérant jamais les retrouver. Et la main de Loras descendait toujours plus bas jusqu’à atteindre son entre-jambes. « T’as joui, ma petite garce, pas vrai? T’as joui pour ce salopard qui en a rien à foutre de toi. » Il avait baissé la voix, n’étant plus qu’un murmure moqueur alors que ses mains faisaient pression aux endroits où elles se trouvaient. Letha déglutit - plutôt difficilement - avant de déclarer, à bout de lèvres et sur un ton impertinent ; « C’était le meilleur orgasme de toute ma putain vie. » Elle savait qu’elle n’aurait pas dû. Sûrement que d’autres lui auraient dit de se taire, que l’ignorance est la meilleure des armes.

Ou bien qu’elle cherchait à se tuer.
(Et c’est peut être le cas.)
(Après tout, qu’avait-elle à perdre?)

Quand le coup d’Endoloris la fouetta, les larmes tombèrent et un cri strident perça la maison.
(Mais personne ne viendra.)
(Personne ne venait jamais.)


Dernière édition par Admin le Mer 8 Avr 2015 - 0:00, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: FICHE FICHE EmptyMer 1 Avr 2015 - 11:19


you crossed this line. do you find it hard to sit with me tonight? i've walked these miles but i've walked 'em straight lined. you'll never know what was like to be fine.I'M WASTING MY YOUNG YEARS (gif credit lydiamartindaily)


Letha revenait d’un pas silencieux, qui se voulait le plus discret possible. Elle resserra sa cape autour d’elle ; le vent hivernal londonien n’avait aucune pitié. Elle avait beau avoir mis ses vêtements les plus chauds, elle tremblotait. Peut-être que le froid n’était pas la seule raison de ce tremblement.

Non, peut-être qu’il y avait une autre raison.
Et la raison, elle venait tout juste de la rencontrer ; sa propre mère.

Elles s’étaient données rendez-vous dans un parc moldu, sur un terrain neutre ; Letha appréhendait de se retrouver seule isolée avec quelqu’un. Même avec sa propre mère. Elle n’avait plus le même contact humain qu’avant. On l’avait détruite, souillée, profanée et utilisée trop de fois pour que Letha puisse avoir de nouveau foi à l’espèce humaine.

Être enfermée la terrorisait et encore plus avec un autre être humain.
(Son cœur avait toujours balancé pour les animaux de toute façon.)

Letha s’était arrêtée à quelques pas de sa mère, pour l’observer un peu avant de la rejoindre. Sa mère l’avait attendu sur un banc, le dos un peu vouté. Le poids des années et sûrement de sa culpabilité, pensa amèrement Letha. Elle avait plus de cheveux blancs, aussi. Letha savait que sa mère n’était déjà pas une force de la nature avant la Purge ; depuis les temps sombres, c’était encore pire. Elle sursautait au moindre bruit, se mettait à pleurer pour un rien (les nerfs qui lâchent, disait-elle) et son statut de Cracmol, plus ou moins assumé auparavant, la faisait encore plus se renfermer sur elle-même. Letha avait perdu sa mère bien avant qu’elle soit prise pour aller au bordel.

Quand Letha s’était enfin approchée de sa mère, cette dernière s’était levée instantanément, comme prise sur le vif. Letha se tortillait les mains ensemble, gardant la tête sous la capuche de sa cape, comme si tout le monde allait savoir ce qu’elle faisait maintenant pour sa survie (et celle de sa famille). Comme si les mots étaient gravés sur son front.
(C’était de sa faute.)

Letha voyait déjà des larmes perlées au bord des yeux de sa mère ; cette dernière eut un faible sourire, rempli de tristesse. La rousse n’avait même plus le cœur à se fendre en voyant sa mère dans cet état.
(C’était de sa faute.)

A force de fréquenter et rencontrer des sorciers froids et malsains, Letha était devenue pareille. Elle avait ce visage dénué de toute expression, comme si elle n’était plus que chair, d’os et de sang.
(Et cela est sûrement le cas.)

Elles s’étaient saluées puis sa mère s’était effondrée en larmes. « Ma princesse – Letha flancha ; elle avait trop entendu de clients l’appeler comme ça que même sa propre mère n’arrivera pas à lui redonner son sens affectif – laisse-moi voir ton visage, s’il te plait. » La jeune femme hésita.
(Mais elle n’était pas assez monstrueuse pour dénier quelque chose à sa mère.)
(Sûrement qu'elle voulait lui montrer ce qu'elle subissait pour eux.)
(Par sa faute. Leur faute.)

Letha révéla donc son visage et sa mère eut une exclamation de surprise tout en mettant sa main devant la bouche. Puis, elle se mit à pleurer. Letha eut alors un soupir. « Arrêtes ça, maman. Tout le monde nous regarde. » En effet, les passants les observaient du coin de l’œil. Letha ne voulait pas attirer l’attention. Elle avait utilisé la magie pour couvrir le maximum de ses plaies et bleus mais certains avaient été si violemment infligés que même sa baguette ne lui servait à rien. (De toute façon, ses pouvoirs en général se sont détériorés.)

« Letha, je suis… Si profondément désolée. » Sa mère sortit un mouchoir de sa poche pour s’y renifler dedans avant de sécher les larmes sur les joues. Letha rentra les mains dans sa cape, haussant négligemment ses épaules. « Ça fait trois ans, maintenant. »

Trois ans.
Trois ans qu’on l’avait prise de chez elle.

Trois ans que ses parents - son père - l'avait jeté dans la gueule du loup. "Je sais que ton père s'en veut terriblement, même s'il ne le dit pas.[/color] » Letha se retenue de rouler des yeux ; comment pouvait-elle la croire? « Et pourtant, il l'a fait. Ca ne changera rien. Ne t'inquiètes pas, maman, je m'y suis fait. » Faux.

« Vraiment? » Sa mère était peut-être une simple d'esprit mais elle était perspicace. « Non. » Comment pourrait-elle s'y faire? Comment elle pourrait un jour pardonné ses parents - son père - pour ce qu'il lui a fait? C'était tout bonnement impossible. Même trois ans après.

Sa mère avait toujours cet air abattu qui agaçait tant Letha. Cette moue défaitiste, l'envie d'arrêter de se battre, de jeter l'éponge. « Maman, ce que je fais, même en y étant forcée, c'est pour vo- toi que je le fais. C'est grâce à toi que je réussis à me lever chaque matin, à me dire que vous ne manquez de rien grâce à moi. Alors j'espère que tu te battra jusqu'au bout. Ne laisses pas ses salopards et leur système te bousiller le moral, compris? »

Sa mère leva les yeux sur sa fille avant de la prendre dans ses bras. Letha fut paralysée pendant un moment, son corps se crispant. Puis finalement, elle se laissa faire, tout en gardant ses bras ballottant sur ses côtés. Sa mère avait visiblement besoin de ça, d'un certain réconfort, d'un semblant de lumière dans l'avenir incertain et sombre.

« Je t'aime, Letha, ne l'oublies pas. » La jeune femme déglutit avant de répondre, d'une petite voix incertaine. « Moi aussi, maman... Moi aussi. »
(Plus jamais elle ne pourra retourner ces mots à qui que ce soit.)


Dernière édition par Admin le Mer 8 Avr 2015 - 0:10, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: FICHE FICHE EmptyJeu 2 Avr 2015 - 18:30


i'm gonna live like tomorrow doesn't exist. like it doesn't exist. i'm gonna fly like a bird through the night, feel my tears as they dry. ✲ I'M GONNA SWING FROM THE CHANDELIER (gif credit teen-wolf)


« Poufsouffle! »

Letha eut un brillant sourire avant de se ruer à la table de sa nouvelle famille. C'était une enfant pleine d'entrain, de chaleur et de fierté. Elle avait la tête haute, malgré ses 11 ans et sa crinière rousse.
(Elle dut répéter un bon nombre de fois que non, elle n'était pas une Weasley et que non, ce n'étaient pas les seuls à avoir une chevelure flamboyante.)

La scolarité de Letha fut d'une simplicité folle. Elle n'était pas la plus brillante mais certainement celle qu'on entendait le plus crier ou râler dans la salle commune. Les Poufsouffles étaient peut être réputés pour être sympa et avenants. Certains les voyaient même un peu trop gentils et en profitaient.

Mais avec Letha, ça n'a jamais fonctionné.

C'était une tête brûlée et son insolence l'avait plusieurs fois conduite à de la détention.
(Certains se demandaient ce qu'elle fichait à Poufsouffle et si le Choixpeau ne s'était pas trompé.)
(Elle leur disait d'aller se faire voir.)

Letha était pourtant quelqu'un de drôle et de loyal quand on apprenait à la connaitre. Et elle adorait sa maison. Elle en était fière et elle n'hésitait pas à la défendre, ainsi que ses membres.
(Ce qui lui avait coûté de la détention supplémentaire.)
(Rusard avait fini par ne même plus être ravi de la voir.)

Cependant, elle adorait les animaux et les cours de Soins de Créatures Magiques, instaurés en troisième année, était devenue sa matière favorite (avec les Sorts et Enchantements où elle étai plutôt douée). Ce fut également ce cours qui lui donna l'envie de travailler avec les animaux.
(Une envie devenue une ambition qui n'est maintenant qu'un doux rêve bien lointain à présent.)

La vie était agréable.
Jusqu'au 1 septembre 1981.

A partir de là, sa vie n'a plus jamais été la même. (Comme toute personne du monde magique.)  Son père, un sorcier venant d'une famille moldue, un "sang de bourbe", fut renvoyé de son travail au Ministère et sa baguette lui fit prise. Sa mère, une Cracmole tenant une boutique à Pré-au-Lard qui appartenait à sa famille depuis des générations, a vu les impôts augmentés de manière fulgurante.

Cependant et malgré l'argent qui allait sûrement s'envoler très rapidement, ses parents (surtout sa mère) avaient insisté pour qu'elle termine ses études. Letha venait d'avoir ses BUSES et cela aurait une grande perte (et une honte) de ne pas finir ses études.

Ce fut deux années éprouvantes où Letha s'est consacrée corps et âme à ses cours (le seul moyen de ne pas sentir la tension et l'atmosphère pesante qui régnaient).

A sa sortie de Poudlard, Letha dut mettre de côté son projet de travailler avec les animaux entre parenthèses pour aider ses parents dans la boutique ainsi que de travailler un peu à droite et à gauche ; elle voyait qu'ils s'écroulaient sous les sommes de plus en plus astronomiques que leur demandait la Main Noire. Elle savait aussi qu'elle en était en partie responsable (et son père ne manquait jamais de le lui faire ressentir).

Letha et sa famille réussissent à joindre les bouts pendant trois ans. Trois années d'angoisse, de travail, de peur et d'appréhension. Trois années où se lever le matin était une épreuve. Trois années à se dire que seulement cinq années s'étaient écoulées depuis que l'ordre des choses avait basculé - même si c'était déjà cinq années de trop - et qu'on avait pourtant l'impression d'en avoir pris dix. L'année de ses 20 ans, quand Letha pensait déjà vivre l'enfer, ce n'était rien comparé à ce qui l'attendait.

« Et si elle travaille pour vous, est-ce que ça épongera nos dettes? » Fille et mère avaient tourné leur tête vers le père d'un seul homme. Ce dernier était imperturbable et gardait son regard droit sur les deux hommes de main venus récolter leur impôt ce mois ci. (On savait de qui Letha tenait sa fierté.) Elle avait mal entendu ou son père venait vraiment de offrir sa fille comme monnaie de remboursement?

Les deux hommes - Mangemorts, pensa amèrement Letha - l'observèrent de la tête aux pieds sans aucune retenue et Letha serra les dents pour ne pas leur dire  d'aller voir ailleurs si elle y était. Un des deux hommes eut un rictus. « Y aurait possibilités. Faudrait voir avec le boss. » Il jeta un coup d’œil à son collègue, qui hocha la tête. Celui qui avait parlé et souri s'approcha de Letha. « Allez, ma jolie, dis au revoir à papa et maman. Tu viens avec nous. »

Un cri déchira la maisonnette ; la mère s'était effondrée au sol, les joues reluisantes de larmes. Letha tenta de se détacher de l'emprise de l'homme - « Lâchez moi, bordel! » - mais celui ci ne céda pas - "Une petite teigne, le boss va l'adorer ». Letha tourna des yeux implorants vers son père, prête à le supplier de vive voix - chose qu'elle ne fait que très rarement - mais la scène dont elle fut témoin lui glaça le sang et lui coupa instantanément la parole. L'autre homme de main - un Mangemort, qui vouait sa vie à un être abject, un employé de la Main Noire - serrait la main de son père. Signe que son père concluait un accord ; l'accord de donner sa vie, celle de sa fille unique, à l'ennemi même.

Letha en oublia sa résistance ; elle savait qu'elle n'était pas de taille de toute façon. Mais elle était surtout bien trop choquée,  trop abasourdie pour faire quoique ce soit. L'autre homme lui prit l'autre bras et ils prirent congé tous les trois, non sans que l'un d'entre eux balance « Si elle fait son job correctement, vous aurez plus à vous préoccuper de nous ».

Sa mère, toujours affaissée au sol, pleurant et hurlant et son père se tenant droit, sans rien faire, comme s'il n'était que spectateur et que rien ne le touchait, telle du la dernière vision que Letha eut avant que la porte ne se claqua et que les deux Mangemorts la transplanèrent jusqu'à l'Allée des Embrumes.
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MessageSujet: Re: FICHE FICHE EmptyMar 7 Avr 2015 - 23:13


Dans un monde où les sangs purs dominent, quelle est votre place ?Ma mère est une Cracmol, mon père est un sang dit "impur". Moi, je ne suis qu'une fille de joie, une catin, une traînée. Trahie par mon propre père, je ne sers qu'à assouvir le désir de type qui ont deux fois mon âge ou, pire, de mangemorts (voire les deux combinés). Je suis en bas de toute échelle, que ce soit professionnelle ou sociale. Je suis le genre de personne dont on se sert le temps puis qu'on jette.

Soutenez-vous Voldemort ? À moins que vous ne luttiez au côté de l'Ordre. D'autres préfèrent se tenir à l'écart des conflits... A qui va votre allégeance ? ● Pour l'instant, mon allégeance va à moi même. Je lutte pour ma survie, pour tenter de résister du mieux que je peux dans ce fichu système qui a bousillé tant de vies - et pas seulement la mienne. J'en vois et subis les conséquences tous les jours. Certainement que si l'occasion d'y échapper ou, mieux, d'y lutter se présente, très certainement que je n'y réfléchirai pas à deux fois.

La Main Noire a appauvri une large partie de la population magique... En avez-vous fait les frais, vous-même? Fréquentez-vous le marché parallèle pour subsister malgré tout ?Autant dire que j’y suis pieds et mains liées. Si je suis dans ce bazar depuis trois, c’est tout simplement parce que mon père a cru que j’étais une bonne monnaie d’échange les dettes que nous avions accumulé. Je conçois que j’avais été une lourde responsabilité vis-à-vis de mes deux dernières études à Poudlard qu’il a fallu payer, quand bien même que j’aurai été prête à les abandonner après mes BUSEs. Mais je me suis trouvée du travail en sortant de Poudlard, j’ai essayé de les aider à la boutique, je versais quasiment l’intégralité de ce que je gagnais pour payer cette taxe absurde et révoltante avec mes parents. Mais mon père n’a surement jamais dû se remettre d’avoir été congédié du Ministère et, quand bien même que je n’y sois pour rien, il s’est vengé sur moi. Il n’a jamais été très satisfait d’avoir une fille mais jamais je n’aurai pensé qu’il serait allé jusque-là. Donc oui, j’en fais les frais moi-même, tous les jours. Je me réconforte en me disant que la roue tournera, que le temps finira par changer, que je ne suis pas seule dans cette galère.

Si vous n'aviez qu'un rêve à concrétiser, quel serait ce rêve ?Parcourir le monde et découvrir les animaux que Newt Scamander a vu, voire même en découvrir d’autres. J’aimerai pouvoir être en contact avec les animaux – plus noble, respectueux et intelligent que ceux qui se pointent au bordel. J’ai toujours aimé les animaux, qu’ils soient moldu ou sorcier. J’ai toujours voulu en apprendre davantage, les cours de Soins de Créatures Magiques ayant été mon cours préféré. J’avais d’ailleurs en projet d’aller en Europe de l’Est durant les vacances d’été après ma sixième année. Mais évidemment, avec le système qui a basculé le 1 septembre, ce projet n’est plus qu’un lointain souvenir, un doux rêve sûrement perdu à jamais.

À la rentrée de 1981, la grande purge frappa. Les uns et les autres vaquaient à leurs occupations habituelles. Puis, tout le monde magique sombra dans le chaos. Où étiez-vous? ● Victime, bourreau ou simple chanceux que cette journée épargna, cette journée de septembre 1981 a forcément eu un impact sur votre personnage. Contez nous sa journée, à travers un paragraphe d'au moins 15 lignes.
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