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TABBY ★ je n'trouves pas ma place dans vos fantasmes.
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RP Vide
MessageSujet: RP RP EmptyVen 2 Juil 2010 - 22:50


RP L88ya
NOT A GHOST, BUT THE REALITY
STARRING JIM BACKLEY AND MAËLYA BLACKBURN IN WISTERIA LANE
Maëlya savait exactement ce qu’elle faisait. Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de penser que c’était une idée saugrenue, idiote et totalement déplacée. Enfin, dans la mesure où elle va retourner dans le quartier où habitait sa sœur, oui, c’était assez déplacé. Elle s’était mentalement préparée à recevoir des coups d’œil étranges ou même des aberrations totales. Malory était décédée il y a un mois de cela et voilà que sa jumelle, lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, débarquait là où elle habitait – et où elle est morte, aussi. C’était assez morbide, comme situation. C’était comme retourner sur les traces d’un crime commis. Mais là, c’était plutôt de l’extrême nécessité si Maëlya était partit du jour au lendemain de Los Angeles. Elle avait plaqué tout ce qu’elle avait, tous ceux qu’elle connaissait pour Fairview. Certainement qu’il y en aurait qui ne comprendraient pas sa décision. Mais disons qu’elle avait ses raisons, personnelles, qui l’avaient poussé à partir. Ou fuir. De toute manière, depuis un mois, on ne peut pas dire qu’elle a été d’une grande sociabilité. Le décès de sa sœur l’avait rendu encore plus ingrate et insupportable que d’habitude, l’isolant un peu plus de son petit cercle d’amis qu’elle avait. Lya avait même abandonné ses cours culinaires auxquels elle tenait tant ; elle n’en avait plus eut la foi ni le courage. Et puis, elle se jugeait comme assez compétente en la matière pour pouvoir préparer de plats convenables. D’ailleurs, il y a quelques mois encore, la jolie brune caressait encore l’idée d’ouvrir une entreprise de traiteur à son compte. Elle avait commencé ses recherches il y a deux mois mais ça aussi s’est envolé comme un château de cartes quand Malory a eut son dernier soupir. Oui, on peut dire que Maëlya a été très affecté par le décès de sa sœur, bien plus que les autres membres de sa famille, qui essaient de passer leur deuil le plus dignement possible. Son père travaillait encore plus que d’habitude, sa mère faisait plus de voyages à l’étrange pour la Peta ou l’Unicef et son frère… Et bien, son frère, fidèle à lui-même, n’avait pas apparemment pas quitté les cascades du Colorado. C’était comme si la vie continuait mais de façon accélérée. Plusieurs fois, Maëlya s’est retrouvée seule face à elle-même. Et c’était d’autant plus dur qu’elle avait toujours l’impression de voir Malory plutôt qu’elle-même. Et, à chaque fois, elle en voulait à la terre entière de le lui avoir arraché la chose la plus précieuse au monde qu’elle avait. Alors son reflet, Lya l’évite aussi souvent qu’elle le peut. Les glaces et les miroirs, elle les ignore. Même les reflets de portable, de télévision, de porte ou de tout écran susceptible de lui renvoyer l’ombre, elle fermait les yeux devant – enfin, façon de parler. Et pourtant, la jeune Blackburn n’avait songé à une autre roue de secours que de venir habiter dans la maison de sa défunte sœur. Mais c’était le lieu où ses parents avaient le moins de chance à songer. Car ils savaient qu’entre Lya et Jim, ce n’était pas l’amour fou. Il était donc improbable pour eux qu’elle aille chez lui, surtout dans l’ancienne maison de sa sœur. D’ailleurs, ce dernier ignorait ce qui était en train de se faire derrière lui.

Quand la demoiselle sortit de l’aéroport, elle sauta dans le premier taxi qu’elle trouva. « Wisteria Lane, s’il vous plait. » Le chauffeur hocha docilement la tête et libéra la place en s’élançant sur la route. Maëlya avait le regard plongé sur le paysage qui défilait devant elle. Elle était déjà venue ici. Ne serait-ce que pour rendre visite à sa sœur et passer quelques jours avec elle – la maison était assez grande pour que Jim et Lya évitent de se croiser. Elle avait l’habitude de voyager, de toute façon. Mais là, le changement d’environnement avait un petit goût amer en guise d’accompagnement ; la jeune fille baissa les yeux vers son poignet pour y caresser la fine cicatrice qu’il y avait avant de soupirer, de passer sa main par-dessus et de reposer son attention sur l’extérieur. En un mois, elle avait eut le temps d’en faire, des conneries. Mais des conneries qu’elle regrettait. Des conneries motivées et provoquées par la douleur d’un être cher. Des conneries peu glorieuses et que l’on préférait cacher car on a honte de ce qu’on a fait. Bien sûr, Lya avait déjà été coupable de différentes bêtises, comme tout le monde. Mais celles-là, elle aurait mieux fait de les éviter. Elle avait eut l’impression de salir la mémoire de sa sœur, de ne pas lui faire honneur. Alors, quand elle eut le droit à une douche froide singulière à Los Angeles, Maëlya avait décrété que la meilleure façon de tout reprendre sur de bonnes bases était de partir loin de la ville où elle avait pu sombrer. La jolie brune n’avait pas contacté Jim pour le prévenir de sa présence ; elle s’imposait littéralement, jugeant que la maison qu’il habitait lui appartenait autant à elle qu’à lui. Et elle n’aurait qu’à s’isoler dans la chambre la plus reculée de la maison, où elle avait sa salle d’eau personnelle pour ne pas à le voir à longueur de journée. Mais c’était bien parce qu’elle se trouvait en instant de grande nécessité. Après tout, elle ne pouvait tout de même pas se permettre de faire la manche comme un sans-abri sous un pont. Maëlya aurait pu avoir une once de compassion envers Backley, ne serait-ce que lui informer de sa visite à durée indéterminée. Il devait souffrir autant qu’elle et ce partage de la douleur aurait pu la rendre compatissante. Mais elle n’avait aucune envie d’être compatissante vis-à-vis de celui qu’elle juge comme un meurtrier, un assassin. Certes, c’était un accident. Certes, elle n’était pas là. Certes, il n’y avait pas de preuve. Mais il était au volant. Et il s’en était sortit qu’avec quelques égratignures. Et tout ça lui suffisait amplement pour le détester. Auparavant, Lya ne le portait pas dans son cœur. Mais, dans le fond, elle l’ignorait autant que lui et tout se passait très bien. Mais maintenant, elle avait une réelle dent contre lui et cela semblait être difficile pour l’y faire changer d’avis. La demoiselle indiqua le chiffre de la maison à rejoindre alors que le taxi s’engageait dans la longue rue aux pavillons parfaits. Elle n’était nullement impressionnée ; elle venait de Beverly Hills, quand même. D’ailleurs, les trois heures de décalage commençaient à se faire sentir plus les heures de vol. Maëlya n’était pas de bonne humeur, et pour cause ; elle avait passé la nuit sur un siège d’avion. Et, elle peut vous l’accorder, il y a des endroits bien plus confortables qu’un siège d’avion. La jolie brune descendit rapidement de la voiture quand celle-ci se gara devant le numéro 7777. Qu’importe qu’il soit que neuf heures du matin, elle semblait pressée. Elle ne laissa d’ailleurs pas le temps au chauffeur de sortir sa valise qu’elle le faisait elle-même, avant de prendre Tim sous le bras et la caisse où se trouvait Filou de l’autre main. Lya gravit les marches du perron qui menait vers la porte d’entrée et tambourina furieusement dessus ; s’il n’ouvrait pas dans les dix secondes qui venaient, il en payera très cher de ses fenêtres. Par bonheur, la porte s’ouvrit et Backley apparut, le visage visiblement guère ravi. Mais ça, évidemment, Maëlya s’en foutait comme de sa première chemise. « Salut, Backley, content de me voir ? » Et sans lui laisser le temps d’esquiver le moindre geste, la jeune tornade entra rapidement dans l’entrée. Elle n’avait pas eut l’autorisation mais qu’importe. « Je te prierai de ne pas me hurler dans les oreilles car trois heures de décalage et cinq heures d’avion ne me réussissent vraiment pas. » Annonça-t-elle, tout en se dirigeant vers le salon.

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