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REPONSES // RPS

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MessageSujet: REPONSES // RPS REPONSES // RPS EmptySam 18 Avr 2009 - 12:36


« Non, mais ça pourrait te tuer. Il faut bien que l'un de nous deux reste dans un état convenable. » Oh non, il n’est vraiment pas drôle. Victoria eut une moue déçue, guère ravie qu’Aiden ne se montrait pas un peu plus réjouissant que cela. Après tout, ils étaient à une soirée – principalement de jeunes – avec tout le tralala nécessaire pour s’amuser, ne serait-ce qu’un peu. Mais non. Aiden devait avoir un ADN en voie d’extinction ; pas d’alcool, pas d’écart, rien. Rien d’autres que des sourires, de la menthe distillée dans de l’eau pétillante et quelques nourritures englouties. Il ne l’avait pas quitté du regard une seconde – enfin, c’était ce qu’elle disait. Elle avait eut l’impression d’être fliquée tout le long de la soirée. Mais un bon flic ne lui aurait pas laissé prendre autant de verres. Enfin, un bon flic ne lui aurait pas laissé prendre de verres tout court, de toute façon. Vingt ans et déjà le nez dedans… Oh, il y avait pire, dans le monde. Et puis, Aiden prenait en charge un retour sûr vers chez elle donc, pourquoi s’inquiéter ? « Bon sang, Vicky, t'es vraiment pas mal dans le genre parano ! » La concernée eut un sourire absent, juste parce que la remarque la faisait rire. Non parce que, plu sérieusement, elle ne se rappelait pas trop pourquoi il disait. Victoria ne tenait pas l’alcool, c’était bien connu. Un verre, puis deux, puis trois, au bout du cinquième, elle pouvait commencer à faire la java sur le comptoir. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayé. Mais non, rien à faire, son organisme n’arrivait jamais à suivre ses envies de folie d’un soir. La jeune Blythe se laissait guider par son ami, qui l’emmenait elle-ne-savait-où. Elle tenta de prendre un verre ; il le lui interdit de façon sérieuse et menaçante. Brr, il n’était pas commode, par moment, le Lancaster. Passant son bras autour de sa taille, certainement pour plus de sécurité de tentatives d’échappatoire ou de vol de verres, Aiden continua à la guider, notamment vers l’étage supérieur puisqu’il l’entrainait dans la cage d’escalier. Le bruit, qui faisait déjà office d’un énorme vacarme à ses oreilles sifflantes, s’atténuait un peu au fur et à mesure qu’une marche était gravie. Victoria avait l’impression d’avoir les jambes lourdes mais, en même temps, d’être d’une légèreté incroyable. L’alcool vous rend délirant et totalement insensé, c’est fou. Au fur et à mesure que le trajet passait, Victoria ne se sentait franchement pas bien. Nauséeuse, elle mit sa main au niveau de sa poitrine, où des hauts cœurs dût à l’ascension des escaliers apparaissaient. Aiden la fit traverser le couloir avant qu’elle atterrisse sur les toilettes. Son visage se crispait un peu plus et le jeune homme eut le réflexe de la mettre devant les toilettes pour qu’elle puisse s’extraire proprement. Dieu qu’elle avait horreur de vomir, en plus. « Je te préviens, à l'avenir, je t'arrêterai avant que t'arrives à un stade pareil. Boire c'est bien sympa, mais quand on tient l'alcool aussi mal que toi, vaut mieux éviter. » Victoria était cramponnée au rebord et ses fesses finirent par rejoindre le sol quand elle finit de se vider. Aiden lui posa délicatement la tête contre le mur avant de disparaitre un moment. Elle tremblotait légèrement et dans un ultime effort, elle se releva un peu pour vider la cuve des toilettes. Grimaçant, elle retomba souplement en arrière, des fins vertiges la prenant. Mais où était partit Aiden, bon sang ? Il ne l’avait pas abandonné en si bon chemin quand même. Si ? La jeune blonde étala ses jambes et mit sa tête en arrière tout en dégageant son visage et son front de toute mèche parasite. Enfin, le jeune homme revient, un nouveau gobelet à la main. Victoria fronça les sourcils ; il ne venait pas de lui dire d’arrêter de boire, normalement ? « Tiens, c'est tout ce que tu es autorisée à boire ce soir. » Lui dit-il en lui tendant le verre. La jeune blonde l’attrapa et regarda son contenu ; liquide et transparent. Non, Aiden n’avait pas mit une contradiction dans ses principes ; c’était de l’eau. Elle grimaça une nouvelle foi, tentant de négocier qu’elle n’en avait pas besoin. Mais sa gorge lui brûlait et de l’eau fraiche ne pourrait que lui faire du bien. Victoria but tout le contenu et se permit de fermer les yeux un moment avant que le jeune Lancaster l’embarque une nouvelle fois pour une nouvelle destination inconnue. Elle eut un long soupir qui en disant bien sur sa pensée. Elle était bien, là, sur le sol frais. Elle aurait aimé qu’on la laisse là-bas toute la nuit. Mais non. Aiden avait d’autres projets et ce fut dans une chambre qu’il l’amena. Victoria eut un fin sourire. « Mmh… Tu m’as pas fait boire mais tu veux quand même abuser de moi, pas vrai ? » Sa voix était plutôt rêveuse et c’était d’un pas incertain qu’elle se laissait mettre sur le lit. S’être vidée les entrailles lui avait remis un peu les idées en place et elle sentait que, dans sa poitrine, ça fonctionnait un peu mieux. Le matelas était particulièrement confortable et c’est, pour une fois, sans protestations que Victoria s’y allongea, laissant même Aiden lui déboutonner sa jupe – ce qui était en soin, une pas mauvaise chose vu qu’elle se sentait un peu mieux respirée. Elle bailla tout en se frottant un œil ; la fatigue était à sa portée, semblerait-il. Son ami s’installa à ses côtés, l’air un peu plus rassuré. « Maintenant tu vas te reposer, jeune fille. Interdiction de te lever avant d'avoir reçu mon autorisation, sinon ta gueule de bois va durer une semaine. Crois-moi, j'en sais quelque chose. » Victoria, qui regardait le plafond d’un air absent, eut un nouveau sourire. Aiden, en savoir quelque chose sur les gueules de bois ? Voilà quelque chose dont elle aimerait se rappeler le lendemain pour pouvoir l’interroger – ça servait à rien de le faire maintenant, elle risquerait d’oublier, ce qui serait profondément bête. Aiden Lancaster bourré, elle voulait tout savoir. Mais il fallait qu’elle retienne cela pour le lui demander. Plus tard. Quelques minutes passèrent, dans un silence plutôt agréable. Ils n’avaient pas toujours besoin de parler, quand ils sont ensembles. Puis, Aiden se redressa. « Ca va si je redescends, ou tu veux que je reste ? » La jolie blonde fronça les sourcils ; il voulait redescendre ? Hors de question. Réunissant les forces qui lui restaient, elle lui attrapa le bras et le rallongea illico presto à ses côtés. « Hors de question. » Dit-elle, en secouant la tête. Victoria se pelota à ses côtés, ses mains retenant fermement le bras du jeune homme auprès d’elle. « Si tu veux veiller sur moi, tu veilles jusqu’au bout… » Elle relève la tête pour le regarder, un léger sourire aux lèvres. « …sans râler. Et toute la nuit s’il le faut. Et chui prête à t’emprisonner moi-même s’il le faut. » Légère pause. « A partir du moment que tu fais pas de résistance. »


Dernière édition par Admin le Mer 2 Juin 2010 - 23:41, édité 86 fois
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MessageSujet: Re: REPONSES // RPS REPONSES // RPS EmptyJeu 21 Jan 2010 - 0:18


♦ FLASH BACK

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neal
vicky
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Dernière édition par Admin le Jeu 18 Fév 2010 - 14:33, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: REPONSES // RPS REPONSES // RPS EmptyVen 22 Jan 2010 - 21:11


REPONSES // RPS Iedvk7
black holes and revelations
feat neal and victoria


« Super ! T‘es content ? Alors démarre et ignore moi ! » Installée aux côtés d’Aiden, Victoria jeta un coup d’œil désolé à son copain. Elle était désolée de lui imposer cela et encore plus de s’en prendre plein dans la tronche pour pas un rond. C’était injuste mais elle savait qu’il n’y avait rien à discuter avec Neal pour l’instant. Si le jeune Lancaster était dans les parages, il resterait haineux et méchant. La jolie blonde ne se risqua pas un regard derrière elle, où semblait bouder Neal, alors qu’Aiden jeta un coup d’œil à son rétroviseur ; il ne semblait pas vexé par la situation. Au contraire, il avait un fin sourire aux lèvres. Sûrement qu’il devait s’attendre à la réaction de Neal. Aiden n’était pas né de la dernière pluie. Il avait ce truc en plus qui faisait qu’il était d’une patience assez illimitée et doté d’une grande compréhension. Et cela, même envers un type qui voulu lui démolir le nez. C’est un comportement qui mériterait le respect. Aiden quitta le parking et Victoria fit revenir sa tête sur sa main, coude posée contre le rebord de la fenêtre. Elle n’osait pas ouvrir la bouche et, de toute façon, elle n’en avait pas l’envie. Si c’était pour entendre des mots assassins entre son ex copain et son actuel, cela ne servait strictement à rien. Alors le trajet se fit dans un calme presque marginal. Victoria ne semblait plus être très perturbé de voir Aiden tripoter son volant. La jeune fille regardait ce qu’il lui passait sous le nez sans y faire trop attention. Quand ils arrivèrent à destination, à savoir le Four Seasons, Victoria annonça tout en posant sa main sur la poignée de sa porte. « Il vient avec moi. » Aiden coupa le moteur et la regarda sans comprendre. « T’es sûre ? » La jeune blonde leva les yeux au ciel et regarda Aiden de façon à lui faire comprendre que oui, elle était sérieuse et non, elle ne rigolait pas. « Il vient avec moi. » Répète-elle avant de sortir de la voiture. Oui, c’est vrai que c’était une décision plutôt spontanée. Mais peut-être qu’elle voulait passer un peu de temps seule avec son ex. Elle ne savait pas. En tout cas, vu l’état dans lequel il était, elle préférait le savoir avec elle. Il avait été son meilleur ami, son amant et celui qu’elle avait considéré comme l’homme de sa vie, tout de même. Chassez le naturel et il revient au galop. La jolie blonde voyait donc cela presque normal que de le prendre en charge au moins jusqu’à demain matin. Le temps qu’il dessoule, en somme.

Je ne savais pas trop ce que je faisais. Cependant, je remarquais que le comportement que j’avais pu avoir envers lui avait été ridicule. Enfin, dans le fond, on ne pouvait pas me blâmer. Je ne l’avais jamais vu ivre et encore moins au centre de l’attention. Quand on était ensemble, au contraire, on s’isolait souvent. On avait tous les deux un goût très prononcé pour la solitude, à vrai dire. Sauf quand on était tous les deux. Il était le seul à pouvoir s’immiscer dans ma tranquillité solitaire sans que je n’y vois d’inconvénient et inversement. On s’était toujours débrouillé tous les deux, les autres ne nous étaient utiles que rarement ou temporairement. Alors, avec lui, la solitude avait un goût plus doux, plus joyeux, plus tendre. Et j’ai dût me retrouver face à ma solitude froide et désarmante du jour au lendemain. Alors, le voir se faire siffler et applaudir par une assistance en pleine euphorie avait eut de quoi me perturber suffisamment pour me montrer dure, froide et odieuse. Aiden avait bien tenté de me calmer et de me rassurer ; cela n’avait fait qu’empirer les choses. Neal avait toujours eut cette impulsivité qui pouvait ressortir à tout moment et qui était presque son point de reconnaissance. Le voir se battre ne m’a jamais surprise. Peur, oui. Mais surprise, non. Il avait la droite facile et, déjà quand on était gosse, il baignait dans cette violence. Souvent pour me défendre, d’ailleurs. Je me rappellerai toujours de cette après-midi, où il s’est battu une énième fois avec un type qui venait de me traiter. Il devait avoir tout juste onze ans mais il était d’une fougue sans égal. Une fois l’autre partit, Neal était resté à genoux par terre, la tête baissée. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’agenouiller en face de lui. « C’est pour toi que je l’ai fait, Vicky » m’avait-il dit. J’avais dix ans ; j’ai fondu en larmes et je l’ai prit dans mes bras. C’était ma façon de le remercier. S’il s’entêtait à vouloir toujours défendre mon honneur, moi, je me souciais toujours de lui. Une espèce d’instinct maternel, si on peut dire. Alors, même si je ne savais pas trop ce que je faisais, je savais pourquoi je le faisais. Parce que j’ai toujours réagit comme ça. Et même à vingt ans, même après une rupture douloureuse, je ne pouvais m’en empêcher. Même si Neal devait être surpris, je n’y faisais pas attention. Il n’avait pas le droit à une quelconque résistance. Cependant, pour qu’il accepte de me suivre, je me permis tout de même de lui adresser un léger et doux sourire tout en ouvrant sa portière. Il ne me laissait pas de marbre, même cinq mois après. Je le sentais. Rien que la façon dont je le regardais pouvait me trahir. Mais je tentais de ne pas me laisser avoir et de montrer l’hôtel d’un signe de la tête. « Essaie de tenir sur tes deux jambes au moins jusqu’à l’ascenseur, s’il te plait. » Je ne rigolais qu’à moitié. Même si on n’était pas à Ocean Grove, je savais que ça jasait rapidement derrière les murs du Four Seasons. Il y avait de quoi, d’ailleurs. C’était ici que se retrouvaient amants et maitresses de personnes mariées, de solitaires mystérieux, des voyageurs inconnus… Et des jeunes filles en détresse. Même si, rien que par son regard, on voyait que Neal n’était pas totalement lui-même, qu’il puisse garder un minimum de dignité m’arrangerait grandement. A défaut de ne pas arranger les choses entre nous, il peut au moins accomplir cette faveur que je lui demande, n’est-ce pas ? Quand Aiden s’approcha pour aider Neal, je le stoppai direct dans son élan. Et j’eus bien raison, puisque Rowlands jeta un regard noir envers mon copain, avant de sortir de la voiture à son tour. Je pris l’initiative de partir en premier, non sans laisser les clés à la personne qui se chargeait des voitures devant l’entrée de l’hôtel. Ouvrant la porte, je m’effaçai pour laisser passer Neal puis Aiden, qui, un peu à l’arrière, me prit discrètement la main. Mais je ne pouvais pas avoir une telle approche affective avec lui, même si c’était mon copain, alors que Neal avait le dos tourné. Je retirai donc bien vite ma main de son emprise et accéléra le pas – comme pour justifier la raison de mon retrait. J’en profitai pour aller demander ma clé de chambre avant d’aller appeler l’ascenseur. Je ne me voyais monter quatre étages. Et encore moins avec Neal. L’atmosphère entre quatre murs et coincée entre les deux jeunes hommes était lourde. Je me sentais terriblement mal. Mes mains jointes, elles étaient stressées ensemble. Et mon regard était baissé, trouvant un semblant intérêt à regarder mes chaussures et ceux de mes camarades. Neal semblait s’être appuyé contre une paroi de l’engin tandis qu’Aiden se tenait droit, les bras croisés et le regard certainement levé vers le décomptage des chiffres. Pourvu qu’on arrive bientôt. Quand mon vœu fut exaucé, je fus la première à sortir. Je voulais en finir et vite.

Victoria traversa le couloir et entendait vaguement pester Neal contre Aiden. Ce dernier devait sûrement avoir jugé utile de lui porter une nouvelle fois son aide ; la jolie blonde eut un léger soupir. Il était bien décidé à se rendre utile, même quand on l’envoyait balader. De toute façon, Aiden devait avoir l’habitude dans son travail. Après tout, combien doivent se montrer coopérant quand il s’occupe d’eux ? Sûrement un bon nombre mais pas tout, Victoria en était certaine. Quoiqu’il en soit, elle enfonça rapidement la clé dans la serrure et la tourna trois fois avant d’entendre un déclic soulageant. « Tu peux le lâcher, Aiden. » Neal ne se fit pas prier pour dégager brutalement son bras de l’emprise du jeune urgentiste, qui le laissa faire. Il attendit que le jeune Rowlands rentre dans la chambre pour s’approcher de sa copine et lui passer une main douce et réconfortante au visage. « Tu ne veux pas que je restes ? » Elle secoua négativement la tête. « Je ne pense pas que ta présence à outrance est très recommandée dans l’état dans lequel il est. » Victoria eut un léger sourire triste. « Comme tu veux. Tu m’appelles s’il y a quoique ce soit, d’accord ? On se revoit demain, de toute façon. » La jeune Blythe hocha une nouvelle fois la tête avant qu’Aiden ne s’approcha pour l’embrasser furtivement. Elle le suivit un moment des yeux alors qu’il s’éloignait, lui adressant un bref signe de la main accompagné d’un sourire et d’un silencieux « Merci » à son encontre avant de pénétrer dans la chambre et fermer la porte.

Neal semblait observer les lieux d’un œil absent, comme s’il ne savait pas ce qu’il faisait ici. « Assis-toi sur le lit, Neal. » La jeune blonde n’attendit pas qu’il le fasse pour disparaitre dans la salle de bain pour y ressortir avec des compresses, un produit désinfectant et une serviette. Victoria rejoignit ensuite Neal sur le lit et s’installa à ses côtés. Une puis deux manipulations plus tard, elle força le jeune homme à lever la tête vers elle pour qu’elle puisse poser la compresse imbibée sur sa lèvre. Combien de fois s’était-elle retrouvée à exécuter ce geste avec Rhys ? Elle avait fini par abandonner le compte. En tout cas, il était clair qu’elle était totalement parée de ce côté-là. Son frère était d’une nonchalance sans égal mais il ne fallait pas le chercher de trop car il laissait très vite son sang lui monter à la tête. Alors, que ce soit lèvre, arcade, œil, oreille ou tout autre endroit susceptible d’être fissuré en deux, Victoria savait comment s’y prendre. Ce fut avec une attention sans égale qu’elle accomplissait d’ailleurs la tâche qu’elle venait de se confier. « Tu n’aurais pas dût l’attaquer. Il ne méritait pas ça. Il n’y est pour rien. » Dit-elle, le regard toujours penché vers sa tâche. La jeune Blythe ne pouvait s’empêcher de défendre Aiden. Elle ne comprenait pas forcément pourquoi est-ce que Neal avait réagit si violemment envers lui alors qu’il n’avait strictement rien fait de mal. Quand le sang fut nettoyé et la plaie assurée qu’elle n’était plus le centre d’une invasion d’hémoglobines, la jeune fille se leva et aller plonger la serviette dans les glaçons, qu’elle allait ensuite poser sur la lèvre gonflée du jeune homme. « Si tu voulais t’attaquer à quelqu’un, il aurait été plus juste et plus logique que ce soit moi. » Victoria prit le risque de lever les yeux vers lui et ne put s’empêcher de lui débarrasser d’une mèche qui barrait son front. La jeune fille appuya sur le gonflement, sentant en même temps les doigts qui tenaient la serviette s’engourdir un peu par la fraicheur des glaçons.




Dernière édition par Admin le Mer 14 Juil 2010 - 0:19, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: REPONSES // RPS REPONSES // RPS EmptyLun 1 Fév 2010 - 14:52


« C’est toi qui me dis ça, mini-pouce ? Tu es aussi grosse qu’une aiguille à tricoter. » Si Dakota prenait cette remarque à la légère, cependant, Victoria ne fit qu’accentuer un peu plus son froncement de sourcils. Comment ça, elle était « aussi grosse qu’une aiguille à tricoter » ? Il fallait bien avouer que la jeune fille avait eut un appétit guère présent durant des mois, tout simplement parce qu’elle n’en avait ni l’envie ni le courage. Mais de là, se faire traiter de plus mince qu’une aiguille à tricoter, ça devenait légèrement alarmant. Elle avait cette capacité à tout prendre au premier degré, ces derniers temps. Un rien la paniquait ou l’inquiétait. Elle baissa les yeux vers sa propre silhouette et tâta ridiculement son ventre à travers sa veste. Si elle avait perdu trop de poids, certainement qu’elle l’aurait remarqué, n’est-ce pas ? Non, Victoria refusait tout bonnement de faire partie de ces filles qui n’avaient que peau sur les os. Si elle se laissait abuser par le rejet de nourriture, ce n’était pas pour une question de poids mais pour une question mentale. Elle n’avait tout simplement pas l’envie. Et quand il n’y avait personne pour la forcer un tant soi peu, elle ne touchera rien. Mais la jeune Blythe tenait quand même à ses formes – même si sa mère a toujours soutenu que sa fille ne deviendra jamais maigre parce qu’elle a des ascendants antérieurs aux femmes plutôt menues. Certes, elle avait une taille plutôt agréable. Mais justement, elle ne voulait pas y mettre fin. Rhys se moquait assez de la taille fine de sa sœur et Neal s’amusait toujours à poser le contraste de sa corpulence face à celle de sa copine. Non non non, c’était inconcevable, elle n’avait pas perdu et elle ne devait pas perdre. Si c’est pour ne plus pouvoir faire un pas dehors sans craindre de s’écrouler, plutôt s’empiffrer comme deux plutôt que de se priver. La jolie blonde lâcha ensuite son ventre d’un léger soupir las alors que son regard se reposait sur Dakota, qui semblait enfin sourire. Il n’était pas sérieux. L’idiot. Quel idiot il était de dire des choses pareilles. On ne lui avait donc jamais dit que les filles avaient un souci de l’apparence bien plus élevé que chez les garçons ? Et même si Victoria ne semblait pas encore prête à s’extasier devant un vernis ou à se maquiller au trait près, elle n’en restait pas moins une fille, avec une mentalité de fille, des idées de fille et tout ce qui va avec. Et on ne plaisante pas quand il s’agissait d’apparence. Même si c’était pour dire qu’elle est mince. « Je suis sûr que, même dans mon état, je peux te battre à la course sans faire le moindre effort, Blythe. » Victoria fit les yeux ronds avant de les rouler vers le ciel quand elle entendit Dakota rire de sa propre phrase. Elle pouvait être très douée en sprint, quand elle le voulait. Autrement dit, en cas d’extrême urgence. L’adrénaline vous fait faire des choses totalement dingues et augmentait vos capacités (ou les divisait, ça dépend de la personne et/ou de la situation) de façon considérable. Et la jolie blonde a apprit à avoir une bonne foulée, quand on sait que c’était elle qui se frottait aux escalades sur le mur des maisons ou l’incrustation sous le nez de la victime de façon amicale. Si la victime découvre ce que vous traficotez, vous êtes foutu et vous n’avez plus que vos jambes pour vous porter aussi loin que l’autre daignera à vous lâcher. Avec les années, Victoria est passée professionnelle en la matière. Mais vu qu’elle s’accorde une pause à fin non définie – au plus grand plaisir des habitants, sans doute – elle s’est certainement un peu rétractée de ce côté-là. Cependant, ce n’était pas cela qui l’empêchait de croiser les bras et de regarder le jeune homme avec un petit air bien soutenu, limite hautain, le menton relevé.

On ne parle pas sans connaitre, Wayhne. . Sa voix était assez prétentieuse, mais aussi ponctuée d’une légère pointe vexée. Comme si Dakota avait touché une corde sensible, alias son amour-propre. Victoria n’était pas une fille superficielle – elle ne l’était que quand on le lui demandait – mais elle avait tout de même quelques petits trucs qui pouvaient la chiffonner, à une échelle plus ou moins différente selon l’attaque, évidemment. Et le jeune homme était déjà sur une piste très légèrement boueuse. Elle pouvait se montrer d’une grande susceptibilité quand elle le voulait. Et là, c’était comme s’il venait de l’attaquer en plein fouet. Pourtant, Victoria savait bien pire dans la vie que ce simple sous-entendu de défi de course. De toute façon, elle n’avait pas envie de courir. A part pour sauver sa peau, elle n’aime pas courir. En général, quand elle courrait, ce n’était pas forcément une bonne chose. Elle était loin, la période où elle gambadait avec insouciance pour jouer. Et même à cette époque-là, elle devait déjà échapper aux terribles cannes qui sévissaient sérieusement dans le quartier. Mais à l’époque actuelle, la dernière fois qu’elle avait courue, elle préférait largement ne pas y penser. Cependant, elle restait légèrement vexée de la remarque du jeune Wayhne, même si ce n’était pas bien méchant. A bien y repenser, c’était plutôt étrange. Il y a encore quelques années, ils se vouaient une haine sans merci. Et maintenant, les voilà unis – de nouveau, mais unis quand même – dans le même problème. Il lui avait même confié qu’il l’aimait, il y a un an. Victoria ne préférait pas trop aborder le sujet, pensant tout simplement qu’il était enfin passé à autre chose, notamment sur sa relation avec Liliana. Qui avait mal fini, apparemment. Pourtant, ils formaient un joli couple, malgré le fait que la jeune blonde n’avait pas forcément la brune dans son cœur. Mais non, elle avait bien eut raison de s’en méfier. Mais, après tout, ce n’était pas vraiment ses affaires. Ce n’était pas comme si Dakota s’occupait de son histoire avec Neal. Plongée dans ses pensées, elle fut ramenée à la réalité par Dakota, qui avait repris un air sérieux. « Arrête de t’inquiéter pour moi, Victoria… Tu ne devrais pas… » Combien de fois elle a pu entendre cette tournure de phrase en cinq mois ? Elle avait fini par compter en même temps que Neal avait fini par comprendre que sa petite-amie ne le lâcherait pas d’une semelle et se soucierait de son bien-être. C’est peut-être son côté un peu maternel qui reprenait le dessus, côté qu’elle ne connaissait pas forcément. On pouvait dire qu’elle avait gagné en maturité, que ce soit de visage ou de caractère. Elle semblait plus posée et plus calme, plus réfléchie aussi. Mais largement plus lunatique et plus susceptible, aussi. Et s’inquiéter pour les autres était devenu une monnaie courante, chez elle. Elle avait passé cinq mois à s’inquiéter alors, pour qu’elle s’en remette, il faudrait lui laisser un peu de temps. Quoiqu’il en soit, la jeune fille lui mit une petite claque sur la joue avant de tâter la mâchoire du jeune homme, comme pour tenter de constater les dégâts.

Je m’inquiète si je veux, d’abord. Et là, tu m’inquiètes beaucoup. Je veux pas que tu deviennes un poids plume, Dakota. Tu sais que j’ai besoin de toi. Et crois-moi, tu te débarrasseras pas de moi aussi rapidement. Elle plissa les yeux avant de le prendre par le bras pour rejoindre l’allée centrale du parc. Allez, viens. On va faire un tour. C’est déprimant, comme endroit, finalement. Evidemment, un air de jeu pour enfants n’était pas déprimant mais pour elle, c’était bien trop de nostalgie qui remontait à la surface. Et ellen’aimait pas se morfondre sur son passé. Cela ne servait et ne rimait à rien. Alors Victoria força le jeune homme à la suivre dans une balade improvisée.
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MessageSujet: Re: REPONSES // RPS REPONSES // RPS EmptySam 2 Oct 2010 - 21:23

AUGUST, 12TH 2011


« Again ? Don’t you think you’re drink enough for the moment? »

Encore ? Tu ne penses pas que tu as suffisamment bu pour le moment ?

La barman n’avait pas tord. Les compagnons de fortune de Beth et Victoria s’étaient amusés à mettre à l’épreuve cette dernière et lui faire enfiler quelques verres d’alcool cul sec. Heureusement qu’elle était majeure pour la France sinon, elle aurait été mal.


« Oh, I would like something more relax, less hard. »
Oh, j’aimerai quelque chose de plus tranquille, de moins fort.

Victoria eut un faible sourire pour la personne qui secouait la tête, signe qu’elle avait bien compris sa demande. L’autre avantage en France était que les français savaient mieux parler anglais qu’eux parlaient français. Enfin, la jolie blonde avait toujours aimé la langue de Molière et elle avait un niveau plutôt correct. Mais pas sûre que son français aurait aussi parfait vu l’état dans lequel elle était. Elle avait l’impression qu’on venait de la noyer et que son cerveau ne pouvait même plus répondre à l’appel.

« Where do you from ? »

Tu viens d’où ?

La jeune Blythe ne s’était pas vraiment attendue à ce que la demoiselle engage la conversation alors elle posa un regard un peu abstrait sur elle avant de répondre automatiquement. « Miami. » Elle n’eut même pas la présence d’esprit de lui demander si elle venait de Paris ou non.

« So, you’re a Beth’s friend ? »

T’es une amie de Beth, alors ?

Victoria hoche la tête tout en la dirigeant vers la piste de danse, où toute la troupe s’était réunie pour faire preuve d’un talent incroyable de danse. En totale ironie, bien sûr.

« Yep. Actually, she’s one of my bestfriends. »

Yep. A vrai dire, elle est une de mes meilleurs amis.

La barman, qui enchainait mille et une pirouettes avec ses bras et des bouteilles qu’elle mélangeait dans le verre devant elle, hocha la tête. « Oh, cool. » Enfin, elle rajouta une paille dans le verre ainsi qu’un glaçon et le posa fièrement sur le comptoir.

« I’m Sandy. »

Je suis Sandy.

La dénommée Sandy eut enfin un plus large sourire envers Victoria, si concentrée auparavant de ne pas faillir à sa tâche. La jolie blonde prit le verre entre ses doigts et le leva légèrement. « Victoria. » Et elle but quelques gorgées du liquide aux couleurs diverses mais attractives.

« Nice to meet you, Victoria. »

Ravie de te rencontrer, Victoria.

Cette dernière eut un sourire avant de regarder son verre avec surprise.

« Same. Wow… How do you do this ? It’s so good ! »

De même. Wow… Comment tu fais ça ? C’est trop bon !

Sandy eut un léger rire.

« It’s a secret. »

C’est un secret.

Elle eut un air malicieux que fit rire ensuite Victoria, qui en but de nouveau.

« Seriously, what do you think about Paris ? Do you like it ? »

Bon, tu penses quoi de Paris ? T’aimes ?

La jeune blonde coupa raide le coup qu’elle prenait avant de lever son verre encore plus haut. « J’aime Paris ! » Au moins, elle ne se flanquait pas de honte en disant cela.

« It’s not a surprise. »

Ce n’est pas une surprise.

Sandy eut un air faussement prétentieux en annonçant ça mais bon, ce n’était pas une surprise, en effet.

« I always deam to come here. Each respectable person dream to go to Paris. »

J’ai toujours rêvé de venir ici. Chaque personne respectable rêve d’aller à Paris.

Victoria parlait en connaissance de cause. Les personnes qu’elle fréquentait – ou tout du moins la plupart – rêvaient d’aller à Paris. Et c’était assez marrant de voir que les Européens rêvaient de venir chez eux. Si on pouvait faire des échanges outre-Atlantique, chacun serait satisfait. Mais au moins, la jeune fille avait une copine qui était venue sur place pour pouvoir l’accueillir et c’est bien mieux que de se retrouver toute seule et paumée.

« But there are better places to visit Paris than here. But it’s not a surprise from Beth. »

Mais il y a de meilleurs endroits pour visiter Paris qu’ici. Mais ce n’est pas une surprise venant de Beth.

C’est vrai qu’une boite de nuit n’était pas le lieu où il faut être pour découvrir Paris. Mais au moins, Victoria voyait un peu autre chose que les lieux touristiques et ce n’était pas une si mauvaise chose en soi. Puis, la demoiselle finit par froncer des sourcils face à la dernière phrase de son interlocutrice.

« What do you mean ? »

Qu’est-ce que tu veux dire ?

Sandy haussa les épaules.

« She spend a lot of hers nights here. »

Elle passé beaucoup de ses soirées ici.

La jeune Blythe haussa un sourcil avant de regarder son verre.

« For her, I need to have fun because I have a boring life… or something like that. Yeah, she thinks I’m depressed. »

Pour elle, j’ai besoin de m’amuser parce que j’ai une vie ennuyeuse… ou quelque chose comme ça. Ouais, elle pense que je suis déprimée.

Elle parlait avec une lassitude non dissimulée. Beth avait trouvé que son amie avait une petite mine et que, tant qu’à être ici, autant y être bien et tenter de lui remonter le moral. Son amie n’avait pas été très évasive sur le sujet du pourquoi mais Victoria n’avait pas vraiment cherché à le savoir. Pour une fois.

« It’s a sign she worries about you. But why does she think that ? »

C’est un signe qu’elle s’inquiète pour toi. Mais pourquoi elle pense ça ?

Victoria haussa les épaules à son tour tout en soupirant faiblement.

« If I know it… It’s true that I’m not in a good period. But I’m not depressed ! »

Si je le savais… C’est vrai que je ne suis pas dans une bonne période. Mais je ne suis pas déprimée !

Elle finit en exclamation, scandalisée qu’on puisse penser qu’elle était déprimée, dépressive ou quoique ce soit.

« Boys business, maybe ? »

Histoire de mecs, peut-être ?

Victoria eut un regard absent.

« Maybe… »

Peut-être…

Elle paraissait dans ses songes et Sandy pencha un peu la tête pour voir si elle n’était pas en train de tourner de l’œil.

« Do you have a boyfriend ? »

T’as un petit-ami ?

Un petit-ami… Oui, c’était sûrement à cause de sa rupture en février que Beth se faisait du souci. On pouvait dire que la St Valentin de l’année 2011 n’avait pas été la meilleure qu’elle aurait pu passer. Non, en faites, ce fut carrément la pire.

« I had a boyfriend. Well… It’s a long story. »

J’avais un petit-ami. Enfin… C’est une longue histoire.

Sur ces mots, Victoria leva le verre à ses lèvres et but une longue gorgée, comme pour essayer d’avaler la pilule.

« I can see you tomorrow, if you want. I don’t work and I’ll can show you some places I like. And you’ll can say me more about your long story. »

Je peux te voir demain, si tu veux. Je ne travaille pas et je pourrai te montrer quelques endroits que j’aime. Et tu pourras m’en dire plus sur ta longue histoire.

Sandy s’était relevée et semblait regarder le fond de la salle avec une certaine appréhension. Victoria revient à la réalité et hocha fébrilement la tête tout en souriant faiblement.

« Okay. That’s work. »

Okay. Ca marche.

Sandy attrapa une serviette qu’elle jeta par-dessus son épaule tout en souriant à la jeune Américaine.

« See you tomorrow ? »

Je te vois demain ?[/size]

Victoria pencha la tête. « Yep! » Sandy tapa brièvement sur le comptoir avant de s’éloigner.

« Cool. I have to go, now. Have a good night. I’ll call Beth. »

Cool. Je dois y aller, maintenant. Passe une bonne soirée ! J’appellerai Beth.

Victoria leva un peu son verre pour la saluer alors que la barman s’éloignait. La jeune Blythe soupira de nouveau alors qu’elle se retrouvait toute seule, le regard plongé dans son verre. Et voilà que ses pensées se dirigeaient de nouveau vers lui. Sa main libre passa dans ses cheveux alors qu’elle s’affalait presque sur le comptoir, totalement à plat. L’alcool lui donnait le bourdon et elle finit son verre d’une traite – ce qui était une très mauvaise chose à faire, même si l’alcool n’était pas aussi fort. « Salut, chérie. » A peine elle grimaça face au tournis qui lui prenait qu’un mec l’abordait, sourire charmeur aux lèvres.

« Excuse-me ? »

Pardon ?

N’ayant pas les idées spécialement claires, Victoria n’avait même pas compris qu’il venait de la saluer. Un vrai cas désespéré quand il s’agissait de tenir l’alcool, vraiment.

« Oh, you’re not a French girl? Nice… I like foreigners. »

Oh, tu n’es pas une française ? Cool… J’aime les étrangères.

Il lui tripotait les cheveux. Mon Dieu, des doigts inconnus lui tripotaient les cheveux. Et la jeune Blythe n’avait envie que d’une chose : partir, s’isoler et s’effondrer. Des doigts inconnus qui lui tripotent les cheveux lui redonnaient trop de mauvais souvenirs. Et une pensée douloureuse envers la seule personne qu’elle aurait aimé voir.

« I… I have to go. »

Je… Je dois y aller.

Prenant ses clics et ses clacs, la demoiselle s’enfuit littéralement vers les vestiaires pour récupérer ses affaires avant de partir de cet endroit étouffant. Quand elle sentit l’air frais de l’extérieur lui caresser le visage, elle fondit en larmes. Oui, Victoria Blythe en avait gros sur le cœur à cause de la même personne, qui se trouvait pourtant à des milliers de kilomètres d’ici…




« Alors aide moi à savoir ce que je suis censé deviner…»

« Je suis content que tu m’ai appelé. Pas dire que j‘attendais ça mais…»

« Est-ce que tu accepterais de revenir chez… Nous ?! » Victoria eut un air interrogatif avant de paraitre plutôt choquée. Elle était prise à court, au dépourvu, ne s’y attendant pas vraiment. Revenir chez eux n’était pas une simple idée ni une mince décision. Encore plus dans leur situation actuelle que n’importe quelle autre. La jolie blonde habitait à l’hôtel depuis son retour, soit depuis avril, et ne s’en plaignait pas vraiment, même si avoir un chez soi lui manquait un peu. Cependant, la proposition, ou juste l’idée, évoquée par Neal était comme un coup électrique auquel elle ne s’était pas forcément attendue. Enfin, pas qu’elle s’attendait à quelque chose de spécifique venant de lui. La jeune Blythe avait un air franchement soucieux alors que ses yeux déviaient sans savoir vraiment où se poser. « Pas maintenant, Neal. » C’était une façon de dire non à l’heure actuelle mais de lui laisser le bénéfice du doute pour plus tard. Parce qu’il y aura un plus tard, une continuité. A l’heure d’aujourd’hui, Victoria en était persuadée. Peut-être demain, dans trois semaines, dans un an. Mais ils ont toujours été liés et, presque malheureusement pour les principes que Victoria s’étaient fondés, ils ne pourront jamais faire comme si l’autre n’existait pas. Elle espérait sincèrement que Neal verrait le côté positif de sa phrase, et pas seulement la négation. Mais avec lui, on n’était jamais trop sûr de rien.

La jeune fille reposa les yeux sur les mains de Neal avant de se mordiller faiblement la lèvre. Elle ressentait ces mêmes doigts lui parcourir la peau et les cheveux de façon douce et tendre, les flattant plus qu’il ne fallait. Victoria voulait retrouver la sensation de bien-être qu’elle avait eut auprès de lui et qu’elle s’interdisait d’obtenir, de retrouver. Ensemble, elle n’avait jamais pensé qu’il aurait pu aller voir ailleurs. Malgré que d’autres l’aient mise en garde sur la fidélité de son petit-ami, jamais la jolie blonde n’avait voulu leur donner gain de cause. Bien sûr, elle avait méprisé chaque fille qui osait poser le regard sur lui. Et elle ne manquait jamais de remarque quand Neal avait le loisir de regarder une autre un peu trop longtemps à son goût. Oui, elle était un brin jalouse et possessive. Mais elle avait confiance en lui et n’avait jamais douté de sa fidélité. Peut-être qu’elle aurait dût. Mais Victoria était tellement attachée à lui et elle le connaissait depuis si longtemps qu’elle était persuadée qu’il ne ferrait jamais une chose pareille. Mais vu ce qu’il lui avait caché, peut-être que ça serait à remettre en question. Mais maintenant qu’elle connaissait toute l’histoire, c’était à elle d’agir en conséquence. Elle-même n’était pas blanche comme neige et Neal ne s’imaginait même pas toutes les conneries faites durant sa longue absence. Voire même après. Il ignorait même l’existence de Jack – ou, au moins, le lien parenté qu’il avait avec elle. Victoria n’osait même pas imaginer la réaction du jeune homme s’il venait à l’apprendre. Mais Dakota étant le seul à savoir, techniquement, il devrait savoir tenir sa langue. Mais pour l’instant, là n’était pas le sujet. Même si sa tête avait toujours eut tendance à la freiner, l’alcool qui y coulait un peu l’aidait un peu à la tenir tranquille. Alors, quand Neal posa sa main sur la boite de vitesse, Victoria posa la sienne dessus, n’écoutant que son instinct. Le contact de leurs peaux l’électrisa et elle en profita pour lever les yeux vers le jeune homme. « Neal… Est-ce que tu es toujours attachée à moi ? » Une question qu’elle n’aurait sûrement jamais posé en tant normal. Mais l’alcool aidait souvent donc, c’était avec un profond intérêt que Victoria attendait la réponse, sa main ne bougeant pas de celle du jeune homme. Et puis, c’était une façon comme une autre de tâter le terrain, n’est-ce pas ?




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